Encore une impressionnante démonstration des supporters sang et or

Composition

Pour ce déplacement en Normandie, Antoine Kombouaré, devant à nouveau composer avec de nombreux absents, avait choisi le onze suivant : Areola dans les buts, Landre et Tisserand en défense centrale, Touré et Baal sur les flancs, Gbamin, Le Moigne et Cyprien en milieu de terrain, Chavarria et Nomenjanahary sur les côtés, et Touzghar à la pointe de l'attaque.

Après la pause, Tisserand, blessé, cédait sa place à Bourigeaud, Touré passant dans l'axe, et Gbamin à droite (46e). Ce dernier, blessé après l'heure de jeu, était remplacé par Ljuboja, Cyprien prenant le flanc droit (66e). Enfin Coulibaly faisait son entrée à la place de Chavarria, lui aussi physiquement atteint (84e).

Yoann Touzghar à la pointe de l'attaque artésienne © Roland Le Meur

Compte-rendu

Malgré le soutien de ses nombreux supporters présents à D'Ornano, le Racing se faisait bousculer par le Stade Malherbe dans une première mi-temps où Areola démontrait son grand talent sur plusieurs tentatives signées Duhamel (1e, 5e), Fajr (30e) ou Koïta (32e). Il ne pouvait malheureusement rien sur une reprise en pleine course de Duhamel, coupant un centre tendu de Koïta (1-0, 34e). Côté lensois, seul Chavarria, sur une remise de Touzghar, se créait une opportunité de marquer mais, dans un angle fermé, l'Argentin ne cadrait pas sa frappe (24e).

Mathieu Duhamel, bourreau des Lensois © Roland Le Meur

Au retour des vestiaires, la rencontre changeait de physionomie avec des Sang et Or faisant le siège du camp normand. C'est ainsi qu'à la réception d'un corner, Chavarria remisait pour Touzghar qui, à proximité du but, ne trouvait malheureusement pas la cible (49e). Chavarria manquait également de justesse sur une reprise à bout portant d'un centre de Baal (71e).

Alors que Caen ne se montrait dangereux que sur coup franc (Fajr, 73e), le Racing se procurait l'occasion du match : servi par Chavarria, Ljuboja se retrouvait face au but vide mais sa reprise, manquant de force, était sortie in extremis par un tacle désespéré d'Appiah renvoyant le cuir sur son poteau (75e).

S'ensuivait un contre caennais où le gardien artésien sauvait son camp à deux reprises ( Autret et Duhamel, 75e), avant d'intervenir à nouveau sur une percée de Koïta (76e). Dans les dernières minutes, Lens jetait ses dernières forces dans la bataille, s'exposant surtout aux contres assassins des Normands. La défense caennaise tenait le choc alors que, de l'autre côté, Areola réalisait deux nouveaux exploits face à Autret (89e) et Fajr (95e).

Un magistral Alphonse Areola n'aura pas suffi ce samedi © Roland Le Meur

Avec un match en retard à disputer face à Nîmes, les vainqueurs du jour peuvent à présent espérer revenir sur Niort et se positionner à trois points du Racing. Une menace dont se seraient bien passés les Sang et Or à une semaine de recevoir les Chamois pour une rencontre qui pourrait s'avérer décisive en cas de succès artésien. Ne manquez pas ce rendez-vous !

Réaction

Antoine Kombouaré : « Plus que des regrets, c'est une énorme déception !... Parce que, même si je ne dis pas que nous méritions de gagner, nous aurions en tous cas mérité de revenir avec le point du match nul... La première mi-temps fut décevante car, non seulement nous n'avons fait que défendre, mais nous nous sommes montrés incapables de proposer du jeu, d'aller de l'avant, d'être disponibles. A la pause, nous avons pu rectifier certaines choses, et nous avons montré un autre visage en évoluant beaucoup plus haut, en étant beaucoup plus efficace dans la récupération et, surtout, en nous montrant beaucoup plus présent dans le jeu. Cela nous a permis de nous procurer un nombre incalculable de situations... mais sans réussite. C'est donc un sentiment de déception mais j'ai aussi l'impression que l'on aurait pu jouer une heure de plus, aujourd'hui, sans jamais parvenir à marquer. »