Pour cette première rencontre à l'extérieur, en l'absence notamment de Sow, blessé en sélection, Jean-Guy Wallemme avait choisi le onze suivant : Runje dans les buts, Chelle et Yahia en défense centrale, Aurier et Bedimo sur les flancs, Hermach et Démont à la récupération, Roudet à l'animation, Monnet-Paquet et Eduardo sur les ailes, et Maoulida à la pointe de l'attaque. Les Sang et Or évoluaient en blanc (troisième tenue) pour cette soirée, arborant un brassard noir en raison du décès de la mère de l'entraîneur des gardiens, Michel Ettorre.

Jean-Guy Wallemme 

On ne notait pas de round d'observation en début de match, avec une équipe lensoise très accrocheuse et se montrant dangereuse sur deux frappes à dix mètres du but, la première, signée Maoulida, passant au-dessus de la lucarne (5e), la seconde, de Monnet-Paquet, étant stoppée par Planté sur sa ligne (13e). Après un second quart d'heure plus heurté et moins intéressant, Eduardo trouvait Maoulida dans la surface. L'attaquant lensois contrôlait puis adressait un tir croisé, et il fallait un joli réflexe du gardien pour empêcher, du bout du pied, l'ouverture du score artésienne (34e). Alors que les offensives sang et or se multipliaient, Arles-Avignon tentait de réagir avec une frappe aux vingt mètres d'Ayasse bloquée par Runje (38e), le même joueur tentant à nouveau sa chance d'une demi-volée également captée par le portier croate (42e). Mais ce sont bien les hommes de Jean-Guy Wallemme qui, à la pause, pouvaient nourrir des regrets.

Adil Hermach au duel 

Au retour des vestiaires, malgré une belle volée de Kermorgant stoppée par Runje (46e), c'était encore Lens qui prenait le contrôle des opérations, et sur un centre au second poteau de Bedimo, lobant Planté, Eduardo manquait l'immanquable en croisant trop sa frappe alors que le but était grand ouvert devant lui (55e) ! Arles-Avignon réagissait immédiatement sur contre-attaque avec un centre en retrait de Dja Ddjédjé pour Kermorgant qui enlevait trop sa reprise (57e). Puis il fallait une belle intervention de Yahia pour subtiliser un ballon très chaud à Dja Djédjé (62e), et un bon placement de Runje pour stopper un tir de Psaume (68e). Afin de concrétiser enfin sa domination dans le jeu, le Racing faisait entrer Boukari et le jeune Pollet en lieu et place d'Eduardo et Maoulida (69e). Coaching parfaitement réussi : sur un coup franc d'Hermach, côté gauche, Pollet s'élevait au-dessus de la mêlée et rabattait le cuir dans les filets arlésiens. C'était son premier ballon (0-1, 69e) !

Vingt ans... et un premier but en Ligue 1 ! 

Lens tentait de maintenir la pression avec un coup franc de Roudet frôlant la lucarne (74e) mais ce sont bien les Sudistes qui poussaient dans le dernier quart d'heure. Heureusement, hormis deux frayeurs sur une reprise d'Ayasse au ras du poteau (83e) et sur une intervention, finalement sans faute, de Chelle dans la surface (90e), c'est avec joie que les nombreux supporters sang et or présents vécurent cette fin de match avant de fêter comme il se doit la première victoire des leurs.

Heureux !