Pour ce coup d'envoi de la saison de Ligue 1, et en tenant compte des suspensions de Sow et Chelle et de la blessure (adducteurs) de Runje, Jean-Guy Wallemme avait opté pour son nouveau schéma en 4-4-2 avec le onze suivant : Kasraoui dans les buts, Sartre et Yahia en défense centrale, Aurier et Ramos surles flancs, Hermach à la récupération, Roudet à l'animation, Démont et Akalé sur les côtés, et le duo Eduardo-Maoulida en pointe.

Passage en force de Kanga Akalé

La rencontre débutait sans round d'observation avec notamment un centre de Roudet manquant de peu la tête de Maoulida et, côté nancéien, une frappe un peu trop croisée de Ferret (3e). Malheureusement ces éclairs offensifs se raréfiaient rapidement avec un milieu de terrain artésien manquant de mouvements et des contres lorrains vite avortés. Ce sont finalement les Nancéiens qui, à l'approche de la demi-heure de jeu, trouvaient l'ouverture. Sur un mouvement rapidement mené, Gavanon, à l'entrée de la surface, plaçait le ballon entre les deux défenseurs centraux lensois, tous deux au marquage d'Alo'o Efoulou. Feret, oublié par Hermach, profitait de l'aubaine pour devancer Ramos et tromper Kasraoui (0-1, 27e).

Ouverture du score de Julien Feret

Le Racing réagissait immédiatement avec une frappe en se retournant d'Eduardo, contrée à deux mètres du but (28e) puis un centre d'Akalé dévié par un défenseur et obligeant Gregorini à une belle parade (33e). L'adversaire lorrain n'était pas en reste avec un ballon frôlé de la tête par Berenguer sur corner (35e), une reprise de Feret repoussée à bout portant par le genou de Kasraoui (38e), et enfin une frappe des seize mètres de ce même attaquant stoppée en deux temps par le portier tunisien (44e).

Eduardo face à Reynald Lemaïtre

Au démarrage de la seconde période, le coach opérait un changement tactique avec un retour au 4-3-3, Eduardo se plaçant à droite et Démont venant épauler Hermach en milieu de terrain. Mené au score, le Racing se lançait immédiatement à l'assaut du but nancéien, et manquait de peu l'égalisation sur une tête plongeante de Yahia sur corner passant à gauche du cadre (46e) puis sur un centre puissant d'Eduardo dégagé in extremis devant Roudet (49e). A l'heure de jeu, après qu'Akalé ait été remplacé par Bedimo (57e), Maoulida manquait à son tour le cadre sur une reprise à dix mètres (58e).

Frappe de Sébastien Roudet

Evoluant en contres, Nancy aurait pu doubler la mise sans une excellente intervention de Kasraoui devant Alo'o Efoulou (63e). Les Sang et Or répliquaient dans la même minute avec des frappes de Roudet puis de Ramos, toutes deux difficilement repoussées par Gregorini (63e). Boukari remplaçait Aurier, Démont descendant d'un cran (66e), et Lens accentuait sa pression. Et l'égalisation intervenait peu avant le dernier quart d'heure : Bedimo débordait côté gauche et centrait au second poteau pour la tête de Boukari qui remettait sur Maoulida, devant le but. Ce dernier, idéalement placé, n'avait plus qu'à fusiller Gregorini (1-1, 72e).

Première bandelette de la saison

Alors que Jemaa remplaçait Eduardo (79e), le Racing, toujours dominateur, se faisait une première frayeur avec une sortie de Kasraoui dans les pieds de Cuvillier (80e). Une nouvelle contre-attaque lorraine allait malheureusement être fatale aux Artésiens, le gardien lensois ne pouvant rien sur une frappe aux seize mètres de Berenguer, déviée dans son propre but par Yahia (1-2, 83e). Loin d'abdiquer, les Sang et Or poursuivaient leur domination : coup franc de Jemaa dévié par le mur avec récupération de Sartre devant le but et parade décisive de Gregorini (86e) puis sortie manquée de ce dernier sur un centre de Démont et tête de Jemaa frôlant le poteau (87e).

Pascal Bérenguer fêtant le second but nancéien avec ses supporters

Sous pression, Nancy concédait finalement un penalty en fin de match, Bédimo provoquant la faute de Berenguer, expulsé car déjà averti (88e). Jemaa se présentait pour la transformation mais sa frappe était repoussée par Gregorini sur la tête du Tunisien qui expédiait le cuir au-dessus (89e). Bollaert n'avait plus qu'à pleurer, et une dernière reprise de la tête de Boukari hors cadre (93e) n'y pouvait rien changer.

Les Lorrains félicitant leur gardien après le penalty repoussé